Il y a du vent
dans les voiles et cela s'agite sur le pont, mais la direction du vent n'est
pas claire et la boussole vacille bizarrement.
La décision du 29
juin dernier d'ouvrir les fonds de stabilité (EFSF + futur ESM) aux programmes de
recapitalisation des banques a justement été salué par les marchés, avant que
ceux-ci ne s'inquiètent tout aussi logiquement de leurs moyens limités face à
l'orage qui continue de gronder. Et l'orage est sérieux, la dette espagnole est
maintenant au-delà de 7% ce qui n'est tout simplement pas tenable bien
longtemps. Alors ça cogite, ça rêve tout haut, et ce d'autant plus facilement
que c'est la période des vacances.